La rente d’enfant de personne invalide est disponible pour les enfants de ceux ayant droit à une rente d’invalidité accordée par la Régie des rentes du Québec ainsi que pour ceux résidant avec les individus admissibles à ce régime.

En effet, cette rente d’enfant de personne invalide est accordée aux enfants mineurs biologiques ou adoptifs de l’individu atteint d’une invalidité grave et permanente l’empêchant de retourner sur le marché du travail. De plus, si la personne invalide tient lieu de père ou de mère pour un enfant mineur qui réside depuis au moins un an avec elle sans que cela soit considéré un placement en famille d’accueil, celui-ci pourrait également recevoir ce type de prestations.

D’ailleurs, cette rente est accordée à tout enfant âgé de moins de 18 ans, même si celui-ci occupe un emploi. Toutefois, il est important de préciser que cette rente se termine dans l’éventualité où l’enfant décède, ou encore si la rente d’invalidité cesse d’être versée à la personne invalide. De plus, la rente se termine également si l’enfant cesse de résider avec la personne invalide. Dans le cas où il y a décès de la personne invalide, une rente d’orphelin pourrait être demandée par l’enfant.

Il y a deux méthodes de versement de ce type de rente. En premier lieu, cette rente peut être payée à la personne invalide si celle-ci a la charge de l’enfant. Ainsi, si l’enfant réside avec la personne invalide, la Régie considère que celle-ci subvient à ses besoins et ajoutera mensuellement le montant à la rente d’invalidité. Toutefois, si la personne invalide n’a pas la charge de l’enfant, la Régie versera plutôt la rente à celle qui a cette charge. D’ailleurs, fait notable, la rente d’enfant de personne invalide est considérée comme un revenu personnel de l’enfant peu importe à qui elle est versée et celle-ci ne fera jamais diminuer la rente d’invalidité.

En 2014, le montant accordé par la Régie des rentes du Québec sur une base mensuelle en tant que rente d’enfant de personne invalide est de 73,25 $.

 

Avec la précieuse collaboration de Madame Marylise Soporan, stagiaire en droit.